
Pour l’appliquer dans ses grandes largeurs – et avec honnêteté –, il faudrait à des armées d’acheteurs des années de « dé-tricotage » pour trouver dans l’Hexagone, ou dans l’Europe des 26, les fournisseurs et sous-traitants susceptibles de remplacer chinois, indiens, africains et autres brésiliens !
Inutile de chercher des fabricants tricolores à iso-budgets : seule l’économie des coûts directement liés à l’éloignement (transport matière première, logistique,...) pourrait atténuer le surcoût de la main-d’œuvre occidentale. Mais la différence qualitative supposée du « made in France » ne suffirait pas à justifier l’augmentation du prix de vente.
Et puis rien ne dit que les savoir-faire et compétences indispensables à cette « ré-internalisation » se trouveraient toujours sur notre territoire. Peut-être faudrait-il même faire former nos ouvriers par ceux des « low cost countries » à qui nous avions, en son temps, transféré nos propres machines et savoir-faire !
Imaginez qu’en poussant cette idée au fond, les entreprises et leurs acheteurs soient cotés/notés sur leur capacité à approvisionner et produire « français » ?
Imaginez...