On en a tous la certitude, de 2012 nous ne sortirons pas dans l’état - économique, politique, moral, humain... - dans lequel nous y entrons de plain-pied (et si possible du pied droit) en ce mois de janvier. Comme un cran de plus serré sur nos ceintures étranglées, le principe de réalité nous aura probablement intimé quelques oukazes afin que nous abaissions, sans délai, nos prétentions.
Il y a donc comme une certaine ironie à vous présenter les résultats de notre nouvelle étude eAchats 360°, en pleine intranquillité générale. Comment y voir à 12-18 mois alors qu’on parvient à peine à distinguer le chemin au gré de nos pas posés l’un devant l’autre ? L’exercice - toujours relatif - n’en est que plus méritoire.
Dans cette étude, que vous découvrirez en 3 actes, on y lit toujours la forte « personnalité » de la direction des Achats en entreprise. Elle se modernise, coûte que coûte. Et cette transformation passe par des efforts considérables en matière de remise en cause des habitudes de travail, des processus comme des compétences. Les achats seraient-ils le dernier rempart contre les effets néfastes déflationnistes et/ou régressifs des marchés ? Nombreux sont ceux qui le pensent.
Du côté des fournisseurs en solutions eAchats, la crise serait presque une « bonne chose » forçant leurs clients à accélérer l’équipement en progiciels et services idoines. Mais rien n’est aussi simple.
Ici comme là, de part et d’autre, on veut encore y croire. Nous verrons bien alors, ce que le printemps nous apportera...
PhG

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