Ainsi se pose-t-on la question de savoir comment faire cohabiter la rationalisation de son portefeuille fournisseurs avec les engagements, type Pacte PME, de faciliter les accès des TPE/PME à ses marchés.
Autre quadrature du cercle : la question du risque fournisseurs et des sources secondes, voire tierces. Comment se garantir des meilleurs prix – et des plus gros volumes – d’un fournisseur principal tout en entretenant, au nom de la gestion des risques, une kyrielle de contrats géo-diversifiés, des savoir-faire en doublons, des ateliers potentiellement opérationnels et une logistique de substitution ?
Engagements de la DG dans le DD et la RSE, angoisses de la production,froncements de sourcils des juristes, fantasmes des risk-managers et exigences non-négociables de la direction financière… : une direction achats « moderne et performante » se doit désormais - et plus encore après les différentes crises des 24 derniers mois - d’avoir réponse à tout. Ce métier ne deviendrait-il pas art de la contorsion ?