Au-delà de ces performances, la filiale de BNP Paribas s’enorgueillit de ses perspectives 2011 et se sent plus forte que jamais.
N°2 européen en Europe de la LLD avec 10% de parts de marché, Arval possédait fin 2010 un parc total loué de 667 000 véhicules en croisance 10% par rapport à 2009. Avec 22 filiales directes, une présence dans 30 pays par le jeu des alliances, cette entreprise parie à juste titre sur les Bricks, pays générateurs de fortes progressions (+ 58% au Brésil, +60% en Inde, + 66% en Turquie). Autres leviers de croissance, les partenariats (Arval a passé un accord en Espagne pour représenter Renault-Nissan dans les LLD) et les acquisitions (rachat de l’activité LLD de La Caixa en Espagne ; prise de contrôle de la société Commerz Real Autoleasing GmbH en Allemagne)…
Philippe Bismut,dg optimiste
Concernant 2011, deux axes principaux de développement fondent l’optimisme du directeur général Philippe Bismut : la mise en œuvre d’une démarche multi-canal combinant internet, téléphone et les agences banque de détail du groupe, à destination des TPE et PME ; et à l’opposé du spectre, l’adhésion du loueur à l’initiative « One bank for Corporates in Europe » de BNP Paribas, visant à proposer aux grands comptes une gamme de services harmonisés à travers un réseau de 150 centres d’affaires répartis dans 23 pays. Sans parler de l’effet mécanique de croissance dû à l’intégration BNPP - Fortis, et qui profitera aussi aux filiales.
Pour faire bonne mesure, Arval travaille – mais en prenant tout son temps et depuis une cellule constituée sur place – à l’étude de son implantation en Chine.
DD, RSE et CO2
Attentif et respectueux des problématiques environnementales et de responsabilité sociale, le loueur longue durée propose des stages d’éco-conduite et de prévention des risques routiers. Il établit des offres de véhicules « vertueux », en matière d’équipement comme de consommation (en 2010, 90% de son parc émettait 140 gr de CO2 ; une moyenne qui devrait baisser à 130 gr en 2011). Quant aux véhicules électriques, Arval note la très modeste progression du parc, et s’interroge – avec d’autres acteurs - sur le modèle économique particulier de ces véhicules coûteux, mais à longue durée de vie.
Avec un stock de commandes plus grand de 50% à celui de l’an passé, Arval voit l’avenir avec enthousiasme et sérénité, n’hésitant pas à tabler sur une croissance 2011 de son parc de l’ordre de 5%.
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